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Liberté de la presse Canada appelle à la vigilance et à l’ouverture en matière d’intervention étrangère

Liberté de la presse Canada accueille favorablement le rapport de la juge Marie-Josée Hogue sur l’ingérence étrangère dans les élections canadiennes. Nous notons avec inquiétude ses conclusions selon lesquelles des acteurs étatiques – principalement la République populaire de Chine – utilisent la désinformation, la manipulation des médias et d’autres outils pour saper les élections libres et équitables au Canada.

Voici quelques-unes des conclusions de Mme Hogue :

  • L’équité des élections canadiennes « présuppose que les électeurs aient accès à des informations fiables ».
  • Les autorités canadiennes estiment que la Chine est l’acteur étatique étranger le plus actif dans l’ingérence visant les représentants du gouvernement, les organisations politiques, les candidats à des fonctions politiques et les communautés de la diaspora.
  • Les gouvernements étrangers ciblent un large éventail de médias pour diffuser de la désinformation, amplifier un message particulier et manipuler l’opinion publique. « Il s’agit aussi bien des médias traditionnels tels que la télévision, la radio et les journaux, que des sources en ligne et des médias sociaux. Les médias grand public ainsi que les sources communautaires – telles que les médias en langue étrangère basés au Canada – sont des cibles ».
  • Certains États étrangers « s’engagent dans des campagnes sophistiquées qui masquent efficacement les sources de désinformation ».
  • « L’ère numérique a ouvert de nouvelles voies à la diffusion de la désinformation et en a fait un outil attrayant pour l’ingérence étrangère.

Liberté de la presse Canada exhorte les Canadiens à tous les niveaux à être vigilants dans la défense de notre démocratie et de la liberté de la presse. Nous reconnaissons que des États étrangers et d’autres acteurs malveillants profitent de notre société libre pour travailler contre notre intérêt collectif.

Nous devons trouver une approche saine pour protéger nos libertés tout en défendant nos institutions. L’ouverture, sous la forme d’une communication opportune aux Canadiens sur les interférences et les menaces, est le meilleur désinfectant.

Nous saluons le travail des journalistes qui ont mis en lumière cette ingérence étrangère au cours des dernières années.