Liberté de la presse Canada est troublée par la nouvelle de 16 licenciements au sein du radiodiffuseur public de l’Ontario, TVO, dont les journalistes en ligne font partie. Graeme Bayliss, rédacteur en chef de TVO Today aujourd’hui licencié, a décrit cette décision comme un « abandon presque total du journalisme écrit ».

« Les Ontariens ont besoin de plus de sources d’informations et d’analyses fiables, pas moins. Cela dit, je suis fier de ce que mes anciens collègues ont pu accomplir ces dernières années », a déclaré M. Bayliss à The Trillium. « Nous avons raconté les histoires qui comptent et nous avons demandé des comptes à nos dirigeants politiques. C’est cela le journalisme, et j’ai hâte de continuer à le faire – sans peur ni faveur – où que je me retrouve.

Le nombre de journalistes et les ressources dont ils disposent continuent de diminuer dans les salles de presse du pays. Pourtant, ils sont de plus en plus sollicités pour maintenir la qualité, et souvent la quantité, de leurs reportages.

Nous savons qu’une presse robuste et bien dotée en ressources est la mieux placée pour dire la vérité au pouvoir et remplir sa fonction de chien de garde de la démocratie. Combien de temps les médias canadiens tiendront-ils encore si les licenciements se poursuivent au rythme actuel ?