décembre 16, 2025
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Le verdict de culpabilité prononcé contre l’ancien éditeur de journaux hongkongais Jimmy Lai est un affront à la liberté de la presse et aux droits humains qui ne peut rester sans conséquences pour le gouvernement chinois.
Le président chinois Xi Jinping cherche depuis longtemps à maintenir l’économie du pays axée sur les exportations tout en bafouant les droits civils et politiques dans son pays.
La Chine a poursuivi M. Lai en vertu de lois trop générales sur la sécurité nationale qui criminalisent le journalisme et la liberté d’expression imposées à Hong Kong. Il est désormais un prisonnier politique.
Le gouvernement fédéral canadien et ses alliés de la Coalition pour la liberté des médias ont déjà reproché à Pékin de ne pas respecter la liberté de la presse. Le Canada est membre exécutif de la coalition.
En octobre, la coalition a publié une déclaration exprimant son inquiétude concernant les poursuites engagées contre la journaliste Zhang Zhan. Une déclaration signée par 20 membres de la coalition indique qu’ils sont « profondément préoccupés par les efforts continus des autorités chinoises pour restreindre la liberté des médias, un élément essentiel de la protection des droits de l’homme et des libertés fondamentales ».
La réponse à l’emprisonnement de M. Lai doit aller au-delà des simples déclarations d’inquiétude. Les appels internationaux en faveur de la libération de M. Lai sont restés sans réponse à Pékin, mais il faut maintenir la pression.
Le premier ministre Mark Carney cherche à redéfinir les relations du Canada avec la Chine sur une base pragmatique, axée sur les intérêts mutuels et le commerce.
Ce pragmatisme doit être fondé sur des principes. Ottawa doit clairement faire comprendre que les violations continues par Pékin des droits fondamentaux, tels que la liberté de la presse, constitueront un obstacle à des relations économiques et commerciales normales.
La Chine est signataire de la Convention internationale sur les droits civils et politiques, qui garantit la liberté d’expression fondamentale. Le Canada doit encourager les autres membres de la Coalition pour la liberté des médias à indiquer clairement que la violation continue des droits fondamentaux par la Chine aura un coût.
Dans un monde où l’autoritarisme et les attaques contre des journalistes comme Jimmy Lai ne cessent de croître, les démocraties partageant les mêmes valeurs doivent défendre nos droits humains fondamentaux.
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