juin 12, 2025
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Environ 300 invités ont pris part au déjeuner de remise des prix de Liberté de la presse Canada annuel le 1er mai pour célébrer la contribution des journalistes à la protection de la démocratie canadienne.
Le thème du déjeuner de 2025 s’intitulait Désinformation et démocratie : rester sur ses gardes. Catherine Clark, conseillère en communication et cofondatrice de The Honest Talk, a animé le déjeuner, et le présentateur chevronné Kevin Newman a prononcé le discours principal. (Lire ci-dessous les détails sur son allocution.)
Cette année, le déjeuner a attiré une assistance nombreuse du milieu de la diplomatie d’Ottawa, dont l’ambassadrice de la Suède, Signe Burgstaller, qui a organisé une réception chez elle le soir précédant le déjeuner. Parmi les ambassadeurs présents au déjeuner se trouvait Marcus Rava, dont le gouvernement occupe actuellement la coprésidence de la Coalition pour la liberté des médias, un groupe international composé de 51 pays.
Quelques jours à peine après les élections fédérales de 2025, l’accent mis sur la désinformation a été un rappel opportun des préoccupations croissantes de la population canadienne à l’égard de la diffusion d’information fallacieuse. Il y a des attaques délibérées de la part d’acteurs étatiques ainsi que des distorsions des faits dans les médias sociaux qui, ensemble, ont une incidence sur notre politique.
Un journalisme solide et impartial est essentiel pour bâtir des défenses contre le climat de toxicité de notre écosystème médiatique. Les principaux commanditaires de Liberté de la presse Canada ont réitéré ce message devant la foule réunie dans la salle du Canada du Centre national des Arts.
« En cette ère de désinformation, le journalisme de confiance joue un rôle essentiel pour tenir le public informé, demander des comptes au pouvoir et renforcer la démocratie », a déclaré Anthony Ostler, président et chef de la direction de l’Association des banquiers canadiens, qui est un commanditaire de longue date.
La menace à la démocratie est réellement mondiale, a déclaré Yves-Gérard Méhou-Loko, secrétaire général de la Commission canadienne pour l’UNESCO, qui parraine Liberté de la presse Canada. Ce déjeuner annuel marque la Journée mondiale de la liberté de la presse de l’UNESCO, qui a été instituée par l’Assemblée générale des Nations Unies.
« Les journalistes d’aujourd’hui font face à des défis croissants, qu’il s’agisse de la propagation de faux discours en ligne; la baisse de la confiance dans les médias; des menaces croissantes à leur sécurité ou des pressions financières qui compromettent le maintien de reportages de qualité », a-t-il déclaré. « Partout dans le monde, et ici au Canada, la liberté de la presse ne peut pas être tenue pour acquise. »
Il faut produire et valoriser le journalisme d’intérêt public fondé sur des faits, rigoureux et faisant autorité parce qu’il est un ingrédient clé des solutions pour relever ces défis. Chaque année, Liberté de la presse Canada rend hommage aux journalistes dont les reportages ont surmonté le secret, les pressions judiciaires, l’intimidation ou le harcèlement politique et les menaces de violence.
Notre lauréat du prix de la liberté de la presse 2025 est Daniel Renaud, un vétéran du quotidien La Presse qui couvre le crime organisé à Montréal malgré les menaces à sa sécurité personnelle. Nous avons remis un certificat d’excellence à Grant Robertson et à Kathryn Blaze Baum du Globe and Mail pour leur travail sur le scandale de la listériose dans l’industrie alimentaire, ainsi qu’à Patti Sonntag, qui a surmonté le secret et les menaces judiciaires alors qu’elle découvrait des abus divers de la politique d’approvisionnement autochtone du gouvernement fédéral. Nous avons remis un prix de journalisme local à une équipe du Waterloo Region Record, pour une série d’articles d’enquête, et un prix de journalisme étudiant à Marieke Glorieux-Stryckman et à Aidan Raynor de l’Université Concordia pour leur travail sur le bilan catastrophique des universités canadiennes concernant le traitement des demandes d’accès à l’information. Notre prix d’excellence professionnelle a été remis à Bert Bruser, un avocat de longue date de l’équipe éditoriale du Toronto Star, qui a défendu le droit de publier à la fois auprès du journal et devant les tribunaux canadiens, qui a établi des précédents importants qui ont été intégrés dans les codes de notre liberté de presse.
Comme l’a rappelé à l’auditoire Heather Bakken, présidente de Liberté de la presse Canada : la liberté des médias est garantie par la Charte canadienne des droits et libertés.
Notre presse libre et indépendante, bien qu’imparfaite, est essentielle au fonctionnement de la démocratie canadienne.
juin 12, 2025
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