Salle de presse

Liberté de la presse Canada marque la Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes

Déclaration

novembre 2, 2025

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Les attaques contre les journalistes, y compris les assassinats ciblés, visent à réduire au silence ceux dont les reportages obligent les puissants à rendre des comptes et font la lumière sur les zones d’ombre. Les Nations unies ont désigné le 2 novembre comme la Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes et exhortent les gouvernements à traduire en justice ceux qui s’en prennent aux journalistes.

Le Comité pour la protection des journalistes, basé aux États-Unis, a recensé 79 décès de journalistes depuis le début de l’année 2025, dont 37 ont été classés comme des meurtres.  

Il accuse les Forces de défense israéliennes d’avoir assassiné des professionnels des médias en prenant pour cible des tentes et des bureaux de presse dans les territoires palestiniens occupés, au Yémen et en Iran, des attaques qui représentent de loin le plus grand nombre de décès de journalistes cette année.

L’Amérique latine et les Caraïbes continuent d’être en proie à un nombre élevé de meurtres de journalistes, dont la plupart restent non élucidés, selon les Nations unies.

Si les meurtres constituent la forme la plus extrême de censure des médias, les journalistes sont également victimes d’innombrables menaces, allant des enlèvements, tortures et autres agressions physiques au harcèlement, en particulier dans la sphère numérique.

Liberté de la presse Canada exhorte les gouvernements du monde entier à œuvrer pour mettre fin à l’impunité dont bénéficient ceux qui s’en prennent aux journalistes. Nous rendons hommage aux courageux professionnels des médias qui poursuivent leur travail malgré les menaces de mort, les blessures et les intimidations.

Parmi les victimes en 2025 :

Miguel Ángel Beltran — Mexique. Journaliste de presse écrite à Durango. Couvrait les cartels de la drogue. Retrouvé mort sur une autoroute avec une sinistre note épinglée sur lui.

Ahmed Mansour — Israël et Territoires palestiniens occupés. Rédacteur en chef de Palestine Today. Tué lors d’une frappe aérienne israélienne qui a touché une tente abritant des médias.

Antoni Lillian — Ukraine. Photojournaliste français. Tué lorsqu’un drone russe a pris pour cible des professionnels des médias clairement identifiés.

Javier Hércule — Honduras. Journaliste spécialisé dans les affaires criminelles pour ATN Noticias TV. Deux assaillants non identifiés à moto ont abattu le journaliste, qui était inscrit au système national de protection des journalistes du Honduras.

Nima Rajapour — Iran. Rédacteur en chef de l’Islamic Republic of Iran Broadcasting. Décédé des suites de ses blessures lors d’une frappe aérienne israélienne contre la chaîne publique iranienne.



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